livre pour économiser argent

Des livres pour économiser : "En as-tu vraiment besoin ?"

En as-tu vraiment besoin ?

Résumé de « En as-tu vraiment besoin ? » :  

Dans cet ouvrage capital où le chroniqueur affaires et économie de Paul Arcand passe dans son tordeur une quarantaine de sujets avec perspicacité et humour, cette question toute simple invite à revoir toutes les décisions qui ont un effet direct sur notre compte de banque.

Au Québec, l'analphabétisme financier et la consommation à outrance influent négativement sur l'existence de chacun. Pour aider à voir les choses d'un oeil neuf, "En as-tu vraiment besoin ?" place un miroir réaliste devant nos choix de vie et leurs conséquences. L'auteur y remet en question notre façon de dépenser et insiste sur la nécessité de se construire une marge de manoeuvre financière. Cette lecture ne laissera personne indifférent.

Pierre-Yves McSween parle d'argent sans filtre et sans tabou, comme on ne l'a jamais fait auparavant dans un livre sur le sujet. Il propose de brillants mécanismes d'autodéfense contre la société de consommation et la naïveté financière.

Avec deux grands objectifs en tête : définir le comportement d'un citoyen responsable financièrement; puis, donner au lecteur, enfin, un peu plus de cette liberté dont il a vraiment, tellement, carrément besoin.Pierre-Yves McSween est comptable professionnel agréé (MBA, CPA auditeur, CA). Chroniqueur affaires et économie au 98,5 FM (Cogeco), il est aussi collaborateur à La Presse, blogueur à Voir.ca et professeur d'administration au cégep régional de Lanaudière à L'Assomption.

En as-tu vraiment besoin ? de Pierre-Yves McSween, 280 pages, Édition Les Arènes, publié le 10 Janvier 2018

Chronique et Résumé du Livre : En as-tu vraiment besoin ?

En lisant ce livre, vous apprendrez à mieux gérer vos finances personnelles.

Vous apprendrez aussi :

  • qu’un budget est l’outil le plus puissant pour identifier vos dépenses futiles ;
  • à définir une stratégie de consommation ;
  • que le but de l’épargne est de vous rendre libre ;
  • comment gérer vos dettes.

Ces dernières années, les techniques marketing et publicitaires se sont perfectionnées pour stimuler votre désir de consommer à outrance. Ces injonctions permanentes peuvent avoir de graves conséquences car elles peuvent vous pousser à vous enliser financièrement et à être criblé de dettes. Pour éviter cette situation, il est impératif de revoir votre mode de consommation et de remettre de l’ordre dans vos finances personnelles. Votre objectif : ne plus subir le matraquage publicitaire afin de revenir à une consommation raisonnée. Pour cela, vous devez répondre à une question fondamentale : en ai-je vraiment besoin ?

L’équilibre budgétaire est le fondement de votre gestion financière

Dans votre gestion quotidienne, il paraît évident que vos rentrées d’argent doivent être supérieures à vos dépenses. Il est pourtant très facile de se laisser déborder. Comment y faire face ?

Si vos comptes sont systématiquement dans le rouge, il devient difficile de trouver le sommeil et de penser à autre chose qu’à votre situation financière.

Pour ne pas perdre la santé et stopper l’hémorragie financière, il n’y a qu’une réponse à avoir : faire un budget.

C’est l’outil de base de la gestion financière, car il vous permet de faire le tri entre les dépenses utiles et inutiles.

Pour établir un budget, vous pouvez utiliser la méthode PODC, pour :

  • Planification, où vous listez vos postes de dépenses et attribuez à chacun une somme disponible. Pour cela, de nombreuses applications peuvent vous aider à ne rien oublier. Bien sûr, votre budget doit être raisonnable. Par exemple, n’attribuez pas 40 % de vos ressources au budget bières pour le mois ;
  • Organisation, qui consiste à assurer les paiements tout au long du mois. Veillez à ce que votre compte soit suffisamment approvisionné au moment des échéances de paiement de votre loyer, de votre forfait mobile ou Internet ;
  • Direction, au cours du mois, de vos dépenses. Suivez le paiement de vos factures, vos liquidités disponibles et arbitrez la nécessité d’une dépense et son impact sur le budget prévu ;
  • Contrôle, où vous comparez ce que vous aviez prévu avec la réalité de vos dépenses du mois. Vous vérifiez ainsi votre équilibre budgétaire.

Il peut arriver que lors du contrôle, vous ne soyez pas à l’équilibre.

Dans ce cas, plusieurs constats sont possibles :

  • vous avez fait une erreur dans vos estimations, en oubliant un poste de dépense par exemple. Il faudra corriger cette erreur lors de la planification du mois prochain ;
  • vous avez dépassé la somme prévue pour certains postes. Par exemple, vous vous êtes fait livrer au lieu de cuisiner, ce qui ne correspondait pas à vos dépenses en alimentation. Si cela arrive, c’est que vous manquez d’organisation et que vous devez le corriger ;
  • vous avez effectué un achat non programmé, par exemple un “indispensable” sac de marque à 1 200 € qui a plombé votre budget. Renforcez la rigueur de l’étape direction et évitez les mauvaises décisions.

Vos constats doivent vous permettre d’identifier ce qui n’a pas fonctionné ce mois et changer de comportement pour le mois à venir. Après vos conclusions du contrôle, reprenez l’étape de planification en intégrant vos observations.

En suivant ces quatre étapes, vous devriez parvenir à rétablir l’équilibre entre vos revenus et vos dépenses.

Pourtant, cet équilibre ne suffit pas. En effet, vous pouvez être confronté à des dépenses imprévues auxquelles vous ne pouvez pas échapper. Par exemple, la réparation d’un véhicule ou une fuite dans votre appartement.

Pour faire face à l’imprévu, constituez un fonds d’urgence. C’est votre coussin de sécurité qui vous empêchera de vous retrouver à découvert et d’entrer dans le cercle vicieux de l’endettement.

Cette somme est comme un signal d’alarme : elle doit être toujours disponible mais ne servir qu’en cas d’extrême urgence. Si vous devez prélever de l’argent de ce fonds, votre priorité est de le reconstituer au plus tôt.

La somme réservée au fonds d’urgence dépend de vos moyens et de votre aversion au risque. Toutefois, 2 000 € est un montant minimum pour assurer votre sérénité.

En conclusion, si vous éprouvez des difficultés à maintenir votre équilibre financier, mettez en place un budget que vous planifiez, organisez, dirigez et contrôlez chaque mois. Prévoyez aussi un fonds d’urgence pour être serein face aux dépenses imprévues !

Pour être un consommateur raisonné, sachez avant tout gérer vos attentes

Dans une société où vos désirs sont constamment sollicités par la publicité, assurer son équilibre budgétaire revient souvent à résister aux stimuli de consommation. Quelle méthode peut vous y aider ?

La satisfaction peut être définie comme l’écart entre vos aspirations et votre réalité. Vous risquez donc d’être déçu si, par exemple, vous recevez une augmentation de 5 % alors que vous en espériez 30 %.

Dans ce cadre, les techniques marketing et publicitaires cherchent à vous atteindre en suscitant chez vous de nouvelles envies superflues, afin de vous vendre des produits.

Pour résister aux tentations, apprenez à gérer vos véritables attentes. Cela vous permet de faire le tri entre ce qui correspond à vos aspirations réelles et ce qui est superflu.

En management, il existe une méthode pour vous fixer des objectifs et que vous pouvez adapter à la gestion de vos désirs dans votre vie personnelle.

C’est la méthode SMART, qui permet de définir les objectifs en cinq points :

  • Spécifique. L’objectif fixé doit être clair et précis ;
  • Mesurable. Vous devez pouvoir quantifier votre performance vis-à-vis de votre objectif afin de valider sa réalisation ;
  • Ambitieux. L’objectif doit être suffisamment ambitieux pour que vous retiriez de la satisfaction à l’avoir atteint ;
  • Réaliste. Vous devez être capable d’atteindre l’objectif de manière raisonnable. Par exemple, vouloir battre le record du 100 mètres à 40 ans risque de ne vous apporter que de la frustration ;
  • Temporel. L’objectif doit avoir un délai de réalisation. Cela vous permet de faire le point sur votre situation.

En vous fixant des objectifs SMART, vous définissez quelles sont vos attentes à moyen et long terme.

Vous pouvez par exemple vouloir être propriétaire de votre logement avant 30 ans ou partir à la retraite à 55 ans avec une rente correspondant à 70 % de vos revenus actuels.

Avec de tels objectifs à l’esprit, il devient plus simple de résister aux tentations quotidiennes.

Par exemple, est-ce que ce manteau à 900 € vous permettra d’atteindre votre but à temps ? Êtes-vous prêt à sacrifier votre projet sur un coup de tête ?

Par ailleurs, vos attentes évoluent au cours de votre vie selon votre situation et votre âge. Prenez donc en compte ces évolutions dans vos choix de consommateur.

Cela s’applique notamment aux assurances. Vous avez besoin d’être assuré, mais il n’est pas nécessaire d’amputer vos revenus pour des cotisations inutiles.

Dans ce cas :

  1. Dressez le bilan des assurances que vous possédez. Vous serez peut-être surpris de voir le niveau de couverture apporté par votre employeur et par votre carte de crédit ;
  2. Adaptez votre niveau d’assurance à votre situation. Demandez-vous quels imprévus seraient vraiment dommageables pour vous.

Lors d’un prêt immobilier par exemple, une assurance est proposée pour couvrir le prêt en cas de décès ou d’invalidité.

Néanmoins, le montant remboursé s’appuie sur la somme restant à rembourser. S’il arrive malheur alors que vous avez quasiment remboursé votre prêt, vous ne percevrez qu’une somme dérisoire.

Pourquoi payer une prime d’assurance pour une couverture qui ne fait que diminuer ? Il est bien plus pertinent de souscrire à une assurance vie temporaire dont la couverture est fixe.

La meilleure chose à faire, quel que soit le type d’assurance envisagé, est d’aller voir un courtier. Il va vous conseiller et vous proposer la couverture la plus adaptée à vos besoins.

Son aide est précieuse et vous permettra d’avancer sereinement dans la vie avec un niveau d’assurance adapté à votre situation.

Finalement, mettez en place des objectifs SMART pour garder l’esprit concentré sur ce qui vous importe vraiment. Cela vous permettra de justifier vos dépenses selon vos attentes. C’est un très bon moyen de ne pas acheter ou de souscrire n’importe quoi !

Développez une stratégie de consommation pour ne pas accumuler les biens inutiles

Même si vous avez bien défini vos objectifs de vie, cela peut s’avérer insuffisant face à la pression sociale insufflée par les marques. Comment vous protéger efficacement du diktat de la mode ?

Si vous avez peur de craquer et de faire un achat impulsif, gardez toujours à l’esprit que le meilleur achat est celui que vous ne faites pas.

Ce mantra peut être un puissant allié lorsque vous faites face à un vendeur particulièrement compétent.

En effet, dans votre lutte contre le déséquilibre budgétaire, le vendeur est votre pire ennemi. Il est capable d’utiliser de nombreuses techniques pour vous faire céder à vos pulsions et déclencher l’acte d’achat.

Savoir identifier ces techniques est un plus pour résister. Lorsqu’il échange avec vous, un vendeur essaye, par tous les moyens, d’en apprendre plus sur vous afin d’orienter votre choix.

Certains disent qu’il s’agit de conseil, mais le vrai conseil serait de revenir au besoin du client et de ne pas vous pousser à l’achat.

Par exemple, le vendeur cherche toujours à connaître votre budget. Si votre budget est surdimensionné par rapport à votre besoin, ce n’est pas le vendeur qui vous le fera remarquer : il en profitera.

Une technique commune de vente est celle du dilemme. Elle a pour but d’éliminer la possibilité de non-achat et de forcer la vente.

Par exemple, au lieu de vous laisser regarder les articles, un vendeur de chaussures tentera de vous imposer un choix : “Allez-vous prendre des mocassins ou des baskets ?”

Pour résister à un acte d’achat impulsif, vous avez besoin d’une stratégie de consommation. Elle s’articule en trois étapes :

  1. Rentrez chez vous. Vous n’êtes jamais obligé d’acheter immédiatement. Rentrer chez soi aide à prendre du recul et à considérer le réel besoin de la dépense ;
  2. Respectez votre budget. Lorsque vous assignez un budget à une dépense, refusez catégoriquement que le vendeur vous propose un produit plus cher ;
  3. Ayez un seul poste de dépense favori. Choisissez un domaine dans lequel vous acceptez de vous faire plaisir et de dépenser un peu plus pour des produits haut de gamme.

Devenir un consommateur raisonné demande aussi de revoir certaines idées préconçues, souvent propagées par les publicitaires.

C’est le cas du neuf, qui est présenté comme l’acte d’achat normal. Pourtant le seul avantage du neuf est sa disponibilité immédiate.

Autrement, il s’agit plutôt d’une mauvaise idée, puisque la plus grande perte de valeur d’un produit a lieu lors des premières années.

Par exemple, une voiture neuve perd 30 à 50 % de sa valeur en trois ans.

Financièrement, il est bien plus intéressant de se tourner vers le marché de l’occasion ou de simplement réparer.

Dans le cadre des nouvelles technologies, l’achat à neuf permet de profiter immédiatement des innovations, mais faites-vous vraiment une bonne affaire ?

Une nouvelle technologie présente un coût de développement important pour une société et celle-ci répercute ce coût sur le prix à la sortie du produit.

En clair, pour jouir du statut éphémère de néo-acquéreur, vous devez payer les frais de développement de la technologie.

Attendez plutôt que l’objet devienne abordable en laissant passer un cycle technologique pour acquérir l’objet.

Par exemple, un lecteur Bluray coûtait plus de 1 000 € à sa sortie. Aujourd’hui, le même produit est 20 fois moins cher.

Pour récapituler, définissez une stratégie de consommation pour fixer vos règles de dépenses. Détachez-vous des idées reçues, n’achetez pas tout de suite, respectez votre budget et ne gardez qu’un poste de dépense favori : vous achèterez bien moins d’objets inutiles !

Voyez la carte de crédit comme un outil de paiement, pas comme un moyen de financement

L’avènement de la société de consommation se caractérise par l’accès au crédit. C’est en les multipliant que certains finissent avec des dettes qu’ils ne peuvent plus honorer. Comment se servir du crédit sans tomber dans ses pièges ?

Le crédit permet de faire l’acquisition de biens grâce à la dette. Cet outil, souvent lié à la carte de crédit, offre des avantages indéniables :

  • un accès à un système de crédit sans avoir à apporter de garantie ;
  • un mode paiement valable dans la plupart des lieux ;
  • des assurances et des garanties supplémentaires pour les achats effectués avec sa carte ;
  • un moyen simple de suivre ses dépenses et de tracer ses achats.

Néanmoins, une carte de crédit mal utilisée peut vous entraîner dans une situation désastreuse.

Lorsque votre compte est à 0 €, votre carte de crédit fonctionne toujours. Vous pouvez faire une avance de fonds, c’est-à-dire régler vos achats et retirer de l’argent que vous n’avez pas.

Si cela peut paraître confortable, c’est en réalité la pire chose à faire.

Dès que votre compte est à découvert, le montant du découvert génère automatiquement des frais. En France, le taux d’intérêt maximal sur un découvert est de 13,79 %.

Vous n’accepteriez jamais de souscrire à un crédit à un taux d’intérêt de presque 14 %. Pourquoi le faire avec votre carte de crédit ?

Vous créez une dette qui ne va faire que croître et devient très vite insoutenable.

Retenez bien que votre carte de crédit est un outil de paiement et ne doit jamais être utilisée comme un outil de financement.

Lorsque vous devez avoir recours au crédit, fixez-vous une limite.

Une règle simple est, par exemple, de ne pas vous engager dans un crédit que vous ne pourrez pas rembourser sous douze mois.

Si vous n’en êtes pas capable, vous devez accepter que la dépense prévue n’est pas dans vos moyens et il va falloir trouver une solution moins onéreuse.

Il peut arriver que, par malheur, vous ne puissiez plus faire face à vos dettes. Dans ce cas, trois solutions s’offrent à vous.

  • Consolider vos dettes

Si vous faites face à de nombreuses dettes avec de hauts taux d’intérêt, demandez à votre banque de vous accorder un prêt qui permettra de les rembourser.

Vous n’avez alors plus qu’une seule dette à rembourser avec un taux d’intérêt que vous pouvez négocier.

Attention, cette solution n’est pas envisageable lorsque votre dossier est devenu catastrophique, alors employez-la au plus tôt.

  • Négocier directement avec vos créanciers

L’organisme à qui vous devez de l’argent préfère peut-être alléger ses conditions de remboursement plutôt que de courir le risque de ne pas être remboursé du tout.

Rien ne force votre créancier à être conciliant, mais vous pouvez toujours avoir une bonne surprise.

  • Faire une proposition de remboursement à vos créanciers

Avec l’aide d’un administrateur judiciaire, vous pouvez proposer un remboursement qui mettra fin à vos dettes.

Cette solution a l’avantage de stopper l’accumulation des intérêts et des mesures de recouvrement, mais elle figurera sur votre dossier de crédit à l’avenir.

Encore une fois, vos créanciers peuvent refuser votre offre, mais ils peuvent aussi l’accepter et éviter ainsi un défaut de paiement.

En bref, montrez-vous très prudent quand vous empruntez de l’argent en vous fixant les bonnes limites. Si vos dettes deviennent trop importantes, discutez avec vos créanciers pour mettre en place une solution qui conviendra à chacun.

L’épargne est un effort constant que vous devez commencer le plus tôt possible

Pour que votre avenir corresponde à votre projet, l’épargne est votre meilleur atout. Comment peut-elle vous rendre libre ?

Surveiller vos dépenses et assurer votre équilibre budgétaire vous permet d’échapper aux dettes, mais aussi de dégager une somme mensuelle que vous pouvez épargner.

Une personne qui n’épargne pas est similaire à une personne de 16 ans qui commence à fumer. Elle ne voit pas le souci sur l’instant et préfère profiter du moment présent.

Malheureusement, cette habitude devient vite une dépendance dont les dégâts se mesurent lorsqu’il est trop tard.

Dans 20 ans, vous aurez peut-être envie de changer de vie. Votre travail, par exemple, sera peut-être devenu une source d’insatisfaction et vous n’aurez qu’une idée : le quitter et changer de métier ou d’environnement.

Mais en aurez-vous les moyens ? Si vous n’avez pas d’argent de côté, la réponse est très certainement non.

Vous aurez de nouvelles responsabilités, peut-être une famille à charge, et de nouvelles dépenses comme un crédit immobilier à honorer. En un mot, vous serez piégé.

L’épargne peut vous apporter la liberté de tout plaquer. En investissant tôt, votre argent va travailler pour vous et finir par constituer un matelas salvateur en cas de coup dur ou de ras-le-bol.

De plus, les plans d’épargne comme l’assurance vie ou le plan d’épargne action sont des niches fiscales avec des taux d’imposition réduits sur les bénéfices. Il faut être fou pour ne pas en profiter.

L’épargne possède trois caractéristiques importantes :

  1. Le capital investi ;
  2. Le rendement annuel ;
  3. La durée du placement pour que le capital soit disponible.

La règle est d’investir le plus tôt possible en utilisant chaque mois un pourcentage de ses revenus. Ce pourcentage dépend de vos objectifs, mais une formule simple est de constituer une épargne de deux ans de salaire brut.

Par exemple, pour un salaire annuel brut de 50 000 € à 35 ans, vous devrez avoir épargné au moins 100 000 € sous forme de placements.

Le montant de votre épargne va grossir considérablement avec le temps grâce aux intérêts composés. Le mécanisme est simple : chaque année, votre capital va générer des intérêts selon le taux de rendement annuel.

Votre capital va donc augmenter chaque année, ce qui augmentera également la somme des intérêts, car ils seront issus d’un capital plus important.

Les intérêts composés créent un cercle vertueux dans lequel votre capital croît de plus en plus vite.

Par exemple, un jeune de 25 ans décide de placer chaque année 5 000 € dans un placement à 6 % de rendement annuel. À 65 ans, il aura alors environ 774 000 € d’épargne.

Enfin, l’achat de sa résidence principale est très prisé, mais ce n’est pas un investissement.

Un investissement doit générer de l’argent, or ce n’est pas le cas de votre logement.

Bien sûr, si la valeur de votre bien augmente, ce qui n’est pas garanti, vous tirerez un bénéfice lors de sa vente. Cependant :

  • il faudra toujours vous loger et, si vous achetez un nouveau logement, il sera au prix du marché dans lequel vous avez vendu le vôtre ;
  • avec tous les frais inhérents à l’entretien de votre logement, le rendement n’est pas si important.

Ainsi, il ne paraît pas judicieux de réserver vos efforts financiers au seul financement de votre résidence principale. Vous avez d’autres types de placements plus rentables à étudier comme investir en bourse ou l’immobilier locatif.

En définitive, quel que soit le type de placement que vous mettez en place, l’essentiel est d’investir de l’argent afin qu’il travaille pour vous. Il sera ainsi disponible lorsque vous en aurez besoin pour réaliser un projet ou pour surmonter une épreuve !

Conclusion

Vivre sans songer aux lendemains est certes agréable, mais cela comporte d’énormes risques que vous finirez par payer au prix fort. Il n’est jamais trop tard pour se prendre en main financièrement même si le plus tôt est le mieux. Bien entendu, il faut vivre et savoir se faire plaisir, mais à quel prix ? Il est temps de penser à l’avenir que vous souhaitez : en épargnant une partie de l’argent dédié à une consommation stérile, vous lui permettrez de se réaliser !

Ce qu’il faut retenir de ce livre :

  • tenez un budget avec la méthode PODC (Planification, Organisation, Direction, Contrôle) pour adapter vos dépenses à vos revenus ;
  • conservez toujours une somme disponible en cas d’urgence pour éviter d’avoir recours au crédit ;
  • voyez seulement votre carte de crédit comme un moyen de paiement, afin de ne pas générer de dettes impossibles à rembourser ;
  • définissez votre stratégie de consommation en adéquation avec vos revenus et vos besoins ;
  • restez concentré sur les objectifs que vous tiennent réellement à cœur et résistez aux envies secondaires qui freinent leur accomplissement ;
  • ne soyez pas dans le déni de vos dettes : affrontez-les et trouvez des solutions avec vos créanciers ;
  • commencez à épargner le plus tôt possible et de manière régulière pour être libre de vos choix sur le long terme.

 

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